samedi 8 décembre 2012

A l’époque du développement des nouvelles technologies, l’accessibilité à Internet est-elle égale pour tous ?

La mondialisation s’est accompagnée de l’extension des réseaux de communication et de l’augmentation du flux des informations échangées dans le monde. Cette observation place Internet parmi les vecteurs de développement. Les réseaux qui constituent un maillage entre personnes publiques et privées au-delà des frontières, se développent de manière inégale dans le monde. De nombreux territoires du globe font face aux limites de l’accès à Internet. La fracture numérique prend alors des formes diverses en fonction des continents, des pays et des régions… Dans les pays du Nord les indicateurs d’accès à internet s’intéressent aux nombres d’abonnés et au nombre d’utilisateurs. Or ces indicateurs semblent être biaisés dans les Pays du Sud compte tenu du coup de la vie. Prenons l’exemple du continent africain qui présente une dualité. Les territoires aux extrémités, Afrique Australe et Afrique du Nord, rassemblent l’essentiel des connexions Internet du continent. A contrario du reste de l’Afrique qui bénéficie d’une faible couverture de réseau Internet, il convient de s’intéresser à de nouveaux indicateurs[1] pour comprendre la fracture numérique. Cette dernière montre que les accès à l’Internet et aux Technologies d’Information et de Communication TIC sont freinés par des problématiques connexes : la faiblesse des réseaux électriques, le coût des nouvelles technologies, la répartition des antennes relais, la formation à la bureautique…

Ce constat frappe notamment le bassin du Congo tant sur les populations urbaines que sur les populations rurales. Dans cette sous région, le développement d’Internet est au cœur de multiples enjeux transversaux.




[1] Nouveaux indicateurs : Télédensité (nombre de lignes téléphoniques fixes rapporté à la population)., à la Densité d’utilisateurs d’Internet, Densité d’ordinateurs connectés, Densité de Fournisseurs de Services Internet (Cyber café, Fournisseurs d’accès…) et Densité de débit international.