En 2003, les Nations Unies
reconnaissent[1] déjà que la plupart des
réseaux de télécommunications en Afrique se caractérisent par l'insuffisance de
leur bande passante (la quantité de données transmises par une ligne de
communication) et par la cherté des appels. Si depuis une dizaine d’années, des
efforts d’extension du réseau et des services ont été réalisés par les
opérateurs du secteur privé, la connexion à Internet reste à bas débit pour la
majorité des usagers. Au cours du temps, différentes TIC ont fait apparition
dans le quotidien des populations. Prenons l’exemple du Congo
Brazzaville :
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Les ordinateurs sont rencontrés majoritairement
dans les cybercafés puis au bureau. Le coût du matériel informatique ne permet
pas à tous les ménages de s’équiper (le smic au Congo s’élève à 60€ au moment
où un Netbook coûte 200€). Cependant on observe une augmentation des abonnés à
Internet au domicile dans les deux grandes villes du Congo (Brazzaville et Pointe-Noire).
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Les téléphones se sont répandus parallèlement au
développement des réseaux téléphonique sans fil. Ces dix dernières années les
deux principaux opérateurs du Congo ont relié les villes principales aux
agglomérations secondaires et tertiaires du Congo en fournissant les services
Appels, Sms et Internet. Les stratégies commerciales de certains opérateurs locaux
proposant l’accès aux différents réseaux sociaux via internet mobile en
illimité, ont initié un engouement réel dans une catégorie de la
population : lycéens et étudiants.
A contrario
des offres en illimité, le coût des téléphones capable de se connecter (via le
réseau Edge, 3G, Wifi…) et le coût des cartes de recharge d’unités pour surfer
librement sur tous les sites représente de réels freins.
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Les clés et modems de connexion mis en vente par
les opérateurs sur le marché présentent deux inconvénients majeurs : la
faiblesse du débit qui rend les connexions quasiment impossible en journée et
le coût. Les opérateurs téléphoniques présentent des offres d’abonnement à
Internet qui oscillent entre 30 et 45 € par mois tandis que les Fournisseurs
d’accès à Internet ont des offres qui oscillent entre 150 et 300 € par mois
(hors coût d’achat du matériel).
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Les réseaux satellites sont essentiellement
utilisés par les opérateurs privés en attendant le raccordement par fibre
optique et le développement de ce nouveau réseau.
[1] MUTUME Gumisai, L'Afrique lutte contre la fracture numérique, Les
nouvelles technologies de l'information transforment la vie de ceux qui y ont
accès, Afrique Relance, Vol.17#3, 2003